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La vérité derrière le mythe : “Les compléments alimentaires ne servent à rien si on mange équilibré”

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“Les compléments alimentaires ne servent à rien si on mange équilibré” : vrai ou faux

C’est une idée qui revient souvent : si l’on mange sainement, les compléments alimentaires ne servent à rien. Après tout, si l’on mange des fruits, des légumes, des céréales complètes et des protéines de qualité, pourquoi ajouter des compléments alimentaires ? 

Pourtant, derrière cette affirmation simpliste et souvent relayée, la réalité est beaucoup plus nuancée. Entre besoins individuels, qualité nutritionnelle des aliments et modes de vie actuels, il est temps de démêler le vrai du faux !

 

Que signifie réellement “manger équilibré” ? 

L’expression “manger équilibré” est souvent brandie comme une évidence. Mais elle reste floue et très théorique.

En principe, cela consiste à couvrir l’ensemble des besoins nutritionnels quotidiens : en macronutriments (protéines, glucides, lipides) mais aussi en micronutriments (vitamines, minéraux, oligo-éléments, antioxydants, fibres, acides gras essentiels…). 

En pratique, plusieurs obstacles rendent cette équation difficile à résoudre : 

  • La qualité des aliments a évolué : la teneur en micronutriments de nombreux fruits et légumes a diminué au fil des décennies à cause de l’appauvrissement des sols, de la culture intensive ou du stockage prolongé. 

  • La cuisson, la congélation ou la transformation industrielle altèrent certaines vitamines fragiles comme la vitamine C, la B9 ou le magnésium. 

  • Nos besoins varient fortement d’un individu à l’autre : activité physique, stress chronique, tabac, grossesse, alimentation végétale, troubles digestifs ou fatigue passagère augmentent les besoins nutritionnels. 

  • Enfin, il est rare d’avoir une alimentation parfaitement équilibrée tous les jours : entre les repas pris sur le pouce, les phases de fatigue ou les week-ends festifs, des déséquilibres s’installent rapidement. 

Résultat : même avec de bonnes habitudes alimentaires, des déficits peuvent s’installer sans qu’on s’en rende compte. 

 

Pourquoi les compléments alimentaires peuvent être utiles (même avec une bonne alimentation) 

Loin de remplacer une alimentation saine, les compléments alimentaires l’accompagnent et la soutiennent. Ils permettent de : 

  • cibler des manques spécifiques (en fer, en magnésium, en vitamine D, etc.) confirmés ou non par une analyse biologique, 

  • soutenir un objectif précis : récupération sportive, concentration, énergie, gestion du stress, sommeil, etc., 

  • compenser les pertes accrues dues à un entraînement intense, une sudation élevée ou un mode de vie exigeant, 

  • apporter des formes plus assimilables de certains nutriments que l’alimentation n’offre pas toujours (ex : magnésium bisglycinate, oméga-3 purifiés, zinc, etc.). 

Ils sont donc des alliés ponctuels ou réguliers, selon le contexte. Et leur efficacité repose sur la cohérence entre besoin réel et formule adaptée, jamais sur la surconsommation. 

 

Les nutriments les plus difficiles à obtenir via l’alimentation 

Certaines vitamines et minéraux sont régulièrement déficitaires dans la population, même chez les personnes ayant une alimentation variée : 

  • Vitamine D : synthétisée principalement par la peau sous l’effet du soleil, elle est peu présente dans l’alimentation. En France, 80 % de la population adulte est carencée à la sortie de l’hiver. 

  • Magnésium : pourtant essentiel à l’équilibre nerveux et musculaire, il est souvent déficient à cause du stress, de la transpiration et d’un apport alimentaire insuffisant. En effet, 70% des adultes n’atteignent pas les apports recommandés. 

  • Fer : surtout chez les femmes réglées ou les sportifs, une alimentation équilibrée ne garantit pas toujours un taux de ferritine optimal. 30% des femmes âgées de 15 à 49 ans sont touchées par l’anémie. 

  • Oméga-3 : à moins de consommer du poisson gras 2 à 3 fois par semaine, les apports sont souvent insuffisants.

Ce sont des exemples concrets où une complémentation bien dosée peut réellement faire la différence. 

 

Les besoins accrus chez les sportifs

L’activité physique, surtout lorsqu’elle est régulière et intense, entraîne des dépenses énergétiques et micronutritionnelles supérieures à la moyenne.

Les sportifs perdent davantage de minéraux (magnésium, sodium, zinc) par la transpiration, et leurs besoins en protéines, acides aminés essentiels et antioxydants sont plus élevés pour soutenir la récupération musculaire et limiter le stress oxydatif lié à l’effort. 

De plus, certaines disciplines, comme la course à pied ou les sports d’endurance, augmentent les risques de carences en fer ou en vitamine D.

Si une alimentation de qualité reste la base, une complémentation adaptée peut donc aider à optimiser les performances, réduire la fatigue et prévenir les blessures.

 

Précautions à prendre 

Les compléments alimentaires ne doivent jamais être pris à l’aveugle. Un excès de certains nutriments peut être aussi problématique qu’une carence (notamment le fer, le zinc ou les vitamines liposolubles comme A ou D).  

Il est donc essentiel de bien choisir ses compléments : privilégier des formules bien dosées, sans excès, avec des ingrédients assimilables, et si possible validées par des analyses ou un avis médical en cas de doutes. 

Rappelons-le : les compléments alimentaires n’ont pas vocation à se substituer à une alimentation variée et à un mode de vie sain. Ils constituent un soutien ponctuel ou régulier, en complément de bonnes habitudes, et non un substitut.

 

Ce qu’il faut retenir 

Non, les compléments alimentaires ne sont pas une solution miracle. Mais non, ils ne sont pas inutiles non plus dès lors que vous “mangez bien”. 

Ils doivent être vus comme des outils ciblés pour pallier des manques, soutenir un objectif, ou prévenir certaines carences. À condition d’être bien choisis, bien dosés, et intégrés dans une approche globale de la santé et de la performance. 

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